Cicatrice chéloïdes, hypertrophiques
Les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes sont des formes de cicatrices inflammatoires qui résultent d'une production excessive de collagène pendant le processus de guérison. Elles se manifestent sous forme de renflements disgracieux et peuvent entraîner des complexes et des gênes physiques. Leurs origines sont diverses et plusieurs options de traitement peuvent être envisagées pour les réduire, voire les éliminer. Voici quelques conseils pour reconnaître et différencier ces types de cicatrices, ainsi que pour choisir la méthode de traitement la mieux adaptée.
Quelles sont les causes des cicatrices hypertrophiques et chéloïdes ?
Le processus de cicatrisation commence naturellement après une incision, une brûlure ou toute autre blessure qui perce la peau. Son objectif est de résorber la lésion et de minimiser les impacts esthétiques. Ce processus implique à la fois la régénération et la consolidation des tissus du derme.
Après que les cellules ont nettoyé la blessure, elles entament la reconstruction des tissus fibreux. Cela implique la synthèse de collagène et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour reconstruire la peau. Par la suite, la peau retrouve sa maturité et la cicatrice s'atténue progressivement.
Les symptômes des cicatrices hypertrophiques sont assez reconnaissables. Il s'agit d'une anomalie cutanée caractérisée par une augmentation anormale du volume de la cicatrice. Contrairement aux cicatrices chéloïdes, les cicatrices hypertrophiques ne dépassent pas les contours de la blessure initiale. De plus, cette anomalie tend à s'estomper avec le temps, généralement dans l'année suivant la cicatrisation.
Quelles distinctions peut-on faire entre une cicatrice hypertrophique et une cicatrice chéloïde ?
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Les cicatrices hypertrophiques restent généralement confinées à la zone de la blessure initiale, tandis que les cicatrices chéloïdes peuvent s'étendre au-delà de ses limites.
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Les cicatrices chéloïdes sont souvent plus larges que les cicatrices hypertrophiques.
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Les chéloïdes présentent une organisation des fibres de collagène différente, formant des amas distincts.
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Les cicatrices hypertrophiques se forment en environ un mois, tandis que les chéloïdes peuvent prendre jusqu'à un an pour se développer pleinement.
Le traitement laser des cicatrices hypertrophiques
Le traitement au laser constitue une méthode courante pour atténuer l'apparence des cicatrices hypertrophiques en médecine esthétique. Cette approche s'avère particulièrement efficace pour réduire l'hypertrophie cicatricielle. En dirigeant de manière répétée le faisceau lumineux du laser sur la zone concernée, l'énergie émise permet de brûler l'excès de tissu fibreux.
Les médecins esthétiques recourent généralement au laser CO2 ou au laser Erbium pour ce traitement. Ces lasers sont adaptés à tous les types de peau, garantissant ainsi des résultats optimaux. Plusieurs séances sont souvent nécessaires pour obtenir des résultats satisfaisants.
Comment prévenir les cicatrices hypertrophiques ?
La surproduction de collagène par l'organisme peut entraîner la formation de cicatrices difficiles à éliminer naturellement. Toutefois, il est possible de les prévenir dans une certaine mesure.
Éviter l'exposition des plaies et des lésions au soleil est une précaution essentielle pour éviter la formation de cicatrices dures et très visibles. L'application de crèmes cicatrisantes pendant le processus de guérison, suivie de crèmes hydratantes une fois que la plaie n'est plus à vif, est également importante. Effectuer de légers massages lors de l'application de la crème peut aider à prévenir le développement anormal de la cicatrice en assouplissant et en relaxant les tissus cutanés.
Enfin, il est crucial de résister à la tentation de se gratter. Les démangeaisons sont courantes pendant le processus de guérison, mais le fait de toucher et de gratter une plaie en cours de cicatrisation peut entraîner la formation de cicatrices.
